Je vous annonce une joyeuse pacques, en esperant que vous mangerez beaucoup de bon gros oeufs, de poules et meme de maisons au chocolat !
Voici une petite histoire (vraie) :
Une histoire à être écoeuré du chocolat… Laurent Ristorcelli, un jeune trentenaire, fête Pâques en famille. Banal. Son fils Ugo reçoit en cadeau un gros oeuf en chocolat. Classique. À l'intérieur, il y a même une surprise: un puzzle "3D" à l'effigie du personnage de dessin animé, Oui- Oui. Le petit de trois ans s'amuse avec, le laisse malencontreusement tomber sous les yeux de ses parents. Et là, stupeur! Laurent trouve trois mégots de cigarettes, coincés dans le jouet.
"Je trouve cela scandaleux, raconte-t-il. Si nous n'avions pas été là, mon fils aurait pu les mettre à la bouche! Sur le plan de l'hygiène, c'est déplorable. Et surtout, avec tous les contrôles qui existent maintenant, je me demande comment on peut fumer dans une entreprise qui fabrique des jouets destinés aux enfants."
Alertée, Bonbon Buddies, l'entreprise qui commercialise ces oeufs en chocolat, prend l'histoire très au sérieux. "Nous avons aussitôt lancé un audit interne pour savoir à quel niveau de la chaîne il y a eu problème", explique, gêné, le service marketing. Il se pourrait que l'erreur provienne d'une entreprise partenaire qui fabrique les surprises, distincte de celle qui fabrique le chocolat. En terme de qualité, "nous effectuons à plusieurs niveaux des contrôles, et les quelque 200 entreprises dans le monde avec lesquelles nous travaillons sont extrêmement rigoureuse. Et des audits externes aléatoires sont également pratiqués".
En tout cas, "les jouets n'ont aucun contact avec le chocolat", insiste le service marketing, qui rappelle: "Nous avons commercialisé cette année 700 000 unités et nous n'avons jusqu'à présent reçu aucune plainte de la sorte." Du côté de Géant Casino, où l'oeuf a été acheté, l'information est remontée jusqu'à la direction des achats du groupe "qui va faire le nécessaire. Nous n'avons en tout cas eu aucun retour sur les 130 oeufs du même genre que nous avions et qui ont tous été vendus, précise le service qualité. Nous avons offert un bon d'achat de 15 au client, même si nous n'avons aucune responsabilité dans cette affaire."
Simple geste commercial. Pour comprendre le fin mot de l'histoire, Bonbon Buddies a demandé à Laurent de lui faire parvenir les cigarettes incriminées "afin d'effectuer des analyses." Refus net du consommateur: "J'attends d'abord d'être dédommagé à la hauteur du préjudice. Ils m'ont envoyé un gros carton avec quatre babioles à l'intérieur à l'effigie de Spiderman. Puis ils m'ont proposé dix bons d'achat de 5, c'est de la fumisterie. Ils m'ont alors demandé la somme que je réclamais, mais j'estime que ce sont eux les plus compétents pour évaluer le préjudice." Excédé, Laurent a pris rendez-vous lundi avec un avocat.